J’ai adoré détester cette novella de Dave Hutchinson.

Acadie, l’histoire de John Wayne Faraday, dit « Duke », président de la Colonie, n’est ni plus ni moins qu’un scénario catastrophe. Franchissant la frontière de leur système planétaire, l’Agence a semble-t-il retrouvé la trace des Écrivains, fondateurs de la Colonie, et menace ainsi la tranquillité du groupe. Sauf qu’au lieu de céder à la panique, Duke, l’un des rares clampins dans cette société de génie scientifiques hors-la-loi, se révèle être l’homme de la situation.

Nous avons donc un monde en crise mettant en scène :

  • un type devenu président parce qu’il ne voulait pas l’être.
  • une communauté futuriste d’êtres génétiquement modifiés.
  • de la technologie de pointe, dans de nombreux domaines.
  • une touche d’horreur, en guise de conclusion.

Alors oui. « Adoré détester ». Vraiment. Acadie, de part ce ressenti, fini aussi bien dans la liste de mes Heures Lumières favorites que parmi celles que j’abhorre. Le problème étant qu’il me serait difficile d’expliquer ce ressenti sans en spoiler la source.

Allez donc lire Acadie : je vous le recommande chaudement. Toutefois, prenez garde à ne pas trop vous impliquer dans le récit, au risque de vous retrouver dans la même situation que moi !

P.S. : je n’ai aucune idée du sens du titre de cette novella. Pourquoi Acadie ? Est-ce une référence au surprenant final du récit ? Autre chose ? Si quelqu’un a une explication, je suis preneur.