Kij Johnson nous raconte l’histoire de Kit Meinem d’Atyar, architecte de l’Empire, durant la réalisation d’un projet révolutionnaire, un pont sur la brume, reliant pour la première fois de l’Histoire les deux rives du fleuve de volutes argentées corrosives scindant l’Empire en deux. Une construction titanesque, du moins assez, l’espère-t-on, pour survivre aux Géants, dangereuses créatures mystérieuses, maîtres incontestés de la brume.

Autour de ce fil rouge, on trouve :

• une taxinomie amusante mais claire (Procheville, Loinville…).
• une menace indiscernable mais constante.
• un personnage secondaire simple mais remarquablement bien écrit.
• et surtout des gens, pleins de gens, pleins d’échanges et de relations.

Ce volume est mon favori de la collection Une Heure-Lumière, et cela pour une raison que le texte lui-même donne :

« Une grande partie de la structure constituant un pont ou une tour est faite de gens. »

Un Pont sur la brume, ce sont 113 pages contemplatives peignant la fresque d’une aventure simplement et merveilleusement humaine.

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